Facile
Dans Macloune, on dit «Et pas un gamin, même parmi les plus méchants, aurait osé se moquer de sa laideur ou abuser de sa faiblesse.». Cela serait-il encore vrai aujourd'hui? Quels sont les obstacles sociaux pour les gens avec des handicaps comme Macloune, et comment ont-ils changé?
Probablement que non, cela ne serait pas encore vrai aujourd'hui, car beaucoup de jeunes enfants ayant des handicaps se font intimider par leurs pairs. Les obstacles sociaux qu'ils fassent sont d'être vus commes paresseux ou inutiles. Avant, il était tout de même difficile de trouver un travail lorsqu'on avait un handicap, mais généralement il est plus un problème d'essayer de se marier ou de fonder une famille.
Dans le père Louison, le père Louison fait peur aux enfants «La frayeur involontaire qu’inspirait le père Louison n’existait pas seulement chez les enfants, mais plus d’une fillette superstitieuse, en causant avec son amoureux, sous les grands peupliers qui bordent la côte, avait serré convulsivement le bras de son cavalier en voyant au large s’estomper le canot du vieux pêcheur dans les dernières lueurs crépusculaires.» Pourquoi fait-il aussi peur? Donne des exemples.
Le père Louison fait peur car il est un très grand homme musclé, mais il est aussi très mystérieux et se promène souvent en silence dans la noirceur. Il peut prendre les gens par surprise, surtout lorsqu'ils voient une silhouette la nuit, dans le lac.
Lors du chapitre 5 de le père Louison, un vieux voyageur décrit son expérience avec Louis Vanelet. Il explique «Jamais je n’avais vu un homme aussi fort, dans une fureur aussi terrible. Il se calma cependant près quelques instants et s’enfuit comme un fou à travers la forêt.» Pourquoi c’est-il sauvé? Cela pourrait-il être lié à sa deuxième disparition?
Le père Louison s’est sauvé puisqu'il se sentait coupable d’avoir quasiment tué le jeune homme avec lequel il se battait, mais aussi car il avait peur d'être puni pour ses actions. Cela est lié à sa deuxième disparition car il savait probablement qu’il devrait aller à la cour pour ses crimes, et il ne voulait pas avoir à faire face à ces conséquences.
Au début du chapitre 4 de Le père Louison, ce dernier affirme : «Je me suis laissé emporter par un accès de colère insurmontable et je me suis emporté comme une brute et non comme un chrétien.» On peut affirmer que le père Louison est colérique. Pourquoi? Aujourd'hui, comment aurait-on géré cette situation?
On peut affirmer qu’il est colérique puisque lorsque le père Louison est légèrement provoqué, il rage fortement et violemment, comme lorsqu’il a tenté de tuer le père du jeune Rivet lorsque ce dernier le frappe. Aujourd'hui, le père Louison aurait été amené en prison ou dans un hôpital psychiatrique afin de recevoir de l'aide psychologique, puisqu'il est trop dangereux pour vivre en société.
Dans Macloune, on dit que «[…] Macloune était encore au berceau, et la mère avait réussi tant bien que mal, en allant en journée à droite et à gauche, à traîner une pénible existence et à réchapper la vie de son enfant qui était né rachitique et qui avait vécu et grandi, en dépit des prédictions de toutes les commères des alentours.» Si cette histoire c'était passée aujourd'hui, Macloune et sa mère auraient-il encore vécu dans la misère? Qu'est-ce que cela peut dire sur nos valeurs sur un point sociétal?
Probablement que oui, Macloune et sa mère auraient quand même vécu dans la misère, car même aujourd'hui il n'y a pas beaucoup de structures mises en places pour les gens vivant dans la pauvreté. On peut donc déterminer que les valeurs sociétales d’avant et de maintenant sont restées similaires, c'est-à-dire qu’elles sont centrés sur l’individualité, moins la charité.
Dans Macloune, le curé refuse de laisser Macloune et Marichette se marier, sous prétexte qu’il ne peut pas devenir le père d'une progéniture infirme. Cela aurait-il empêché Macloune de se marier aujourd'hui?
Non, cela n'aurait pas empêché Macloune de se marier aujourd'hui, puisque les gens ayant des handicaps ne sont pas empêchés de se marier aujourd'hui. Cependant, il y a encore des difficultés avec le marriage pour les gens ayant des handicaps, comme les restrictions sur les allocations basés sur les revenus combinés des deux partenaires, qui crée une dépendance financière, ou la restriction de certains bénéfices lorsque deux sont mariés.
Dans Le fantôme de l’avare, le vieil homme raconte «On frappa à ma porte, mais j’hésitais à ouvrir. Je craignais que ce ne fût quelque voleur, qui sachant mes richesses, ne vint pour me piller, et qui sait, peut-être m’assassiner.» Cette situation serait-elle possible aujourd'hui? Quel serait son équivalent moderne ?
Cette situation n'arriverait pas aujourd'hui, car il n’est pas commun pour les gens de cogner aux portes des autres pour un abri. Plutôt, on peut voir des sans-abris demander de l’aide ou de l'argent dans le rues, mais ils se font largement ignorer, comme l’a fait l’avare, et certains finissent par mourir dans ces rues, comme l’a fait le jeune homme à la porte.
Dans Le père Louison, semble avoir peur du voyageur lorsqu'il l’interpelle, «— Louis Vanelet !
Le père Louison leva la tête dans un mouvement involontaire de terreur et regarda l’homme qui venait de prononcer ce nom, inconnu dans la paroisse de L…». Pourquoi a t-il peur?
Le père Louison a peur car il a réussi à faire oublier son passé dans cette ville, mais si le voyageur parle de ce qui s'est passé quand ils étaient jeunes, toute la ville saura ses secrets et il n’aura plus la même réputation.
Au chapitre 3 de Macloune, on lit «Il faut avouer qu’il se produisit une certaine sensation, dans le village, lorsque sur le troisième coup de la grand’messe Macloune apparut donnant le bras à Marichette. Tout le monde avait trop d’affection pour le pauvre garçon pour se moquer de lui ouvertement, mais on se détourna la tête pour cacher des sourires qu’on ne pouvait supprimer entièrement.» Pourquoi est-ce que les gens du village rient autant?
Les gens du village rient autant car ils trouvent que Macloune et Marichette ont l’air un peu ridicule, puisque malgré leur laideurs ils agissent comme si ils étaient dignes. Ça crée donc une scène drôle, qui fait rire les villageois.