Questions
Pourquoi est-il important de demander les pronoms d’une personne?
A. Pour être à la mode.
B. Pour éviter de faire une erreur de diagnostic.
C. Pour montrer du respect et créer un climat sécuritaire.
D. Ce n’est pas important.
Pourquoi est-il important de demander les pronoms d’une personne?
C. Pour montrer du respect et créer un climat sécuritaire.
Une personne se présente pour un rendez-vous. Le dossier mentionne le prénom « Alexandre Bélanger », mais la personne te dit : « En fait, je préfère qu’on m’appelle Alexia. Mes pronoms sont "elle" et "la". »
Comment réagir de façon respectueuse et inclusive ?
Respecter immédiatement le prénom et les pronoms.
Ne pas faire de commentaire sur la différence avec le dossier.
Mettre une note discrète dans le dossier s’il est possible d’ajouter un prénom d’usage.
Quel est un exemple de formulation inclusive à l’accueil?
A. Madame Tremblay, venez-vous pour votre échographie?
B. Bonjour, comment puis-je vous m’adresser à vous?
C. Bonjour jeune homme, c’est pour un rendez-vous?
D. Puis-je avoir votre carte OHIP?
Quel est un exemple de formulation inclusive à l’accueil?
B. Bonjour, comment puis-je vous m’adresser à vous?
Tu es en salle d’examen avec un collègue. Vous parlez d’un patient non binaire qui utilise « iel », mais ton collègue dit à haute voix : « On ne comprend plus rien avec ces nouveaux genres-là… »
Comment pourrais-tu intervenir pour favoriser un climat inclusif sans escalade ?
Nommer calmement : « Je comprends que ça peut être nouveau, mais c’est important pour cette personne. Iel mérite notre respect, comme tous les patients. »
Offrir une ressource : « Il y a une formation sur les pronoms disponible dans le SGA (Système de Gestion des Apprentissages) de l’hôpital si tu veux en savoir plus. »
Si tu te trompes de pronom, que dois-tu faire?
A. Éviter d’en reparler.
B. T’excuser brièvement et utiliser le bon pronom ensuite.
C. Blâmer le système ou le dossier.
D. Faire une blague pour détendre l’atmosphère.
Si tu te trompes de pronom, que dois-tu faire?
B. T’excuser brièvement et utiliser le bon pronom ensuite.
Lors de la présentation du cas, une éducatrice clinique dit : « Moi je dis toujours ‘Madame’ ou ‘Monsieur’. C’est plus professionnel. »
Quels sont les risques d’une telle approche et comment sensibiliser ?
Rappeler que forcer les titres genrés peut invalider des identités.
Expliquer que la vraie posture professionnelle est d’adapter son langage à la personne.
Proposer une formule neutre : « Bonjour, comment puis-je vous aider aujourd’hui? »
Les personnes non binaires…
A. Ne veulent jamais de soins médicaux.
B. Utilisent forcément le pronom "iel".
C. Peuvent avoir des pronoms variés et des besoins de santé comme tout le monde.
D. Ne devraient pas être vues par un médecin du même genre.
Les personnes non binaires…
C. Peuvent avoir des pronoms variés et des besoins de santé comme tout le monde.
Les ambulanciers arrivent aux Urgences avec une personne inconsciente avec un prénom masculin sur la carte d’assurance, mais l’apparence et les documents secondaires suggèrent une transition vers le féminin.
Quels prénom/pronom devrais-tu employer ?
Utiliser un langage neutre (“cette personne”) jusqu’à confirmation.
Chercher un contact d’urgence ou doc. d’identité autodéclarée.
Documenter l’incertitude plutôt que supposer.
Quelle attitude favorise un milieu de soins inclusif ?
A. Ne pas poser de questions pour éviter de froisser.
B. Faire comme si tout le monde était cisgenre.
C. Prendre le temps de connaître les patients, leur prénom et leurs pronoms.
D. Demander si c’est légal de changer son genre.
Quelle attitude favorise un milieu de soins inclusif ?
C. Prendre le temps de connaître les patients, leur prénom et leurs pronoms.
Lors d'une réunion interdisciplinaire, une note de suivi : “La patiente transgenre réclame un lit simple.” Le chirurgien réplique : “Pourquoi cette préférence spéciale ? On traite tout le monde pareil.”
Quelle est l'approche appropriée dans cette situation?
Clarifier la différence entre l'égalité et l'équité: l’égalité donne le même lit ; l’équité tient compte de la vulnérabilité (risque de micro-agression, intimité de la patiente).
Fournir données : 1/4 des patient·es trans rapportent de la discrimination en chambre partagée.
Éviter des notes au dossier telles que: "La patiente transgenre..."