« Douze balles dans la peau. »
Garcin [p. 31]
« Peut-être qu'on pourrait, au nom de certains principes, me reprocher d'avoir sacrifié ma jeunesse à un vieillard. »
Estelle [p. 39]
« Alors, c'est ça l'enfer . Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres. »
Garcin [p. 93]
« Je voudrais avoir des fleurs pour vous souhaiter la bienvenue. »
Inès [ p. 30]
« Je te vois avec ta coiffure défaite, ton visage chaviré, je vois que tu lui marches sur les pieds. C'est à mourir de rire. »
« Alors ? Lequel ? Lequel des trois ? La voie est libre, qui nous retient ? Ha ! c'est à mourir de rire ! Nous sommes inséparables. »
Inès [p. 87]
« Non ! Non, non, ne relève pas la tête. Je sais ce que tu caches avec tes mains, je sais que tu n'as plus de visage. »
Estelle [p. 27]
« S'il faut absolument nommer cet... état de choses, je propose qu'on nous appelle des absents, ce sera plus correct. »
Estelle [p. 31]
« Je vous vois, je vous vois ; à moi seule je suis une foule, la foule... (Murmurant.) Lâche ! Lâche ! Lâche ! Lâche ! »
Inès [p. 92]
« C'est à cause d'elle que je suis resté. »
Garcin parle d'Inès [p. 88]
« ...ne pense qu'à moi, défends-moi ; tant que tu penses : mon eau vive, ma chère eau vive, je ne suis ici qu'à moitié, je ne suis qu'à moitié coupable, je suis eau vive là-bas, près de toi. »
Estelle [p. 69]
« Mais pour l'amour de Dieu, est-ce que vous ne pouvez pas réfléchir ? Car enfin, je vous le demande, pourquoi vous le brosseriez-vous les dents ? »
Le garçon [p. 16]
« Est-ce que c'est possible qu'on soit un lâche quand on a choisi les chemins les plus dangereux ? Peut-on juger une vie sur un seul acte ?
Garcin [p. 89]
« En tout cas, je puis vous affirmer que je n'ai pas peur. Je ne prends pas la situation à la légère et je suis très conscient de sa gravité. Mais je n'ai pas peur. »
Garcin [p. 25]
« Elle ne pleure pas ; elle ne pleurait jamais. Il fait un beau soleil et elle est toute noire dans la rue déserte, avec ses grands yeux de victime. Ah ! Elle m'agace.
« Mon trésor, il faut lui dire qu'il s'est enfui comme un lion. Car il s'est enfui, ton gros chéri. C'est ce qui le taquine. »
« C'est toi que je dois convaincre : tu es de ma race... Je ne pouvais pas te laisser ici, triomphante, avec toutes ses pensées dans la tâte ; toutes ces pensées qui me concernent. »
Garcin [pp. 88-89]
« Elle ne pleure pas à cause du rimmel et je dois dire qu'à sa place... C'était ma meilleure amie. »
Estelle [p. 30]
« Je suis sèche. Je ne peux ni recevoir ni donner ; comment voulez-vous que je vous aide? Une branch morte, le feu va s'y mettre. »
« Il a les mains moites ; il transpire. Il laissera une marque bleue sur ta robe. »
Inès parle de Garcin à Estelle. [p. 92]
« On meurt toujours trop tôt - ou trop tard. Et cependant la vie est là, terminée : le trait est tiré, il faut faire la somme. Tu n'es rien d'autre que ta vie. »
Inès [p. 90]
« Tout est piège. Mais qu'est-ce que cela me fait ? Moi aussi, je suis un piège. Un piège pour elle. C'est peut-être moi qui l'attraperai. »
Inès [pp. 65-66]
Garcin [p. 86]
« Mais la peur, la haine et toutes les saletés qu'on cache, ce sont aussi des raisons. Allons, cherche, interroge-toi. »
Inès [p. 79]
« Oh ! c'était un pauvre type, vulnérable. »
Son cousin [Inès, p. 56]